Le Cercle de la croix de Iain Pears


Tout d'abord, ce livre est à recommander chaudement à ceux qui aime l'Histoire et les intrigues policières historiques.

Fils d'un riche négociant vénitien, Marco da Cola était parti étudier la médecine pour son seul plaisir lorsque les aléas d'un voyage en Angleterre le conduise à Oxford en 1663.
Confronté à l'hostilité des docteurs anglicans - on s'arrache les cadavres et on dissèque à tour de bras -, notre suppot du pape se mêle de soigner la mère mourante d'une jeune fille diabolique sous l'égide d'un philosophe célèbre.
Là aura lieu dans le plus grand secret une expérience scandaleuse qui pourrait bien être la première transfusion sanguine de l'histoire de la médecine. Dans le même temps on découvre à Oxford la mort suspecte du professeur Grove. Accident ou meurtre? Les mobiles du crime?

Ce roman a surtout la particularité d’être un "journal à quatre mains".Outre le gentilhomme vénitien, trois témoins, dont un érudit d'Oxford, donnent chacun leur version de l'histoire. Un seul dira la vérité.

Les quatre voix qui parlent sont celles : primo d’un gentilhomme vénitien, plutôt espion que médecin (ainsi qu’il se présente) ; le second narrateur est un ami de la victime, espion au service du roi.
La 3ème personne qui nous parle est un jeune homme assez étrange, plutôt "dérangé" Jack Prestcott, fils d'un traître mort en exil et qui souhaite réhabiliter son père, considéré comme rénégat.
Et le quatrième témoin est John Wood, étudiant, amoureux de la jeune accusée, jeune homme faible et geignard .

Iain Pears nous sonde comme les médecins d'Oxford dépècent leurs cadavres. Il recrée l'univers intellectuel et politique du XVIIe siècle avec maestria.
Le travail de recherche de Ian Pears sur le XVIIème siècle à Oxford est tout simplement formidable, puisque dans ce roman seul deux protagonistes sont fictifs. Tout au long du roman on rencontre différentes personnalités de l'époque appartenant aux hautes sphères du pouvoir, de la science, de la religion et de la philosophie.
Et Bien entendu on apprend une multitude d'informations sur les moeurs, les habitudes, les connaissances de l'époque. C'est aspect là qui m'a plu le plus.
Il ya même de ce et là quelques traits d'humour quant aux commentaires du Vénitien, face au peu de raffinement des Anglais.

Si vous aimez Umberto Eco,Caleb Carr ( l'aliéniste) et pourquoi pas Miss Marple ( !!!) ....n'hésitez pas

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